À propos

Carole CUENOT

Après avoir réalisé une licence de géographie à Montpellier en 2014, j’ai intégré un MASTER professionnel Aménagement du territoire à l'Université Montpellier III. Cette thèse, commencée en Octobre 2017, s’inscrit dans le prolongement de ce MASTER. L'objectif pour moi est d'essayer de comprendre les trajectoires des villes en déclin en milieu rural et chercher des pistes pour tenter de les redynamiser.

Sujet de Thèse

Les trajectoires des petites villes en France

Encadrement

Cette thèse est encadrée par Alexandre BRUN, Maître de conférences à l’université Montpellier III, et Marc DEDEIRE, Professeur des Universités à l’université Montpellier III

Présentation et émergence de cette thèse

En 2018, l’agence régionale de la fondation Abbé Pierre a commandé aux étudiants de MASTER 2 un rapport sur le mal-logement dans les petites villes de Lodève, Clermont-l’Hérault et Bédarieux. Entre 2015 et 2017, elle avait en effet lancé un programme de recherche sur le mal-logement dans les territoires ruraux, en partenariat  avec l’Unité Mixte de Recherche Art-Dev (Montpellier).

J’ai pu mener ce programme à son terme grâce à un stage de 6 mois après le MASTER. Les résultats révélaient une mauvaise connaissance des enjeux propres aux petites villes, et tout particulièrement de celles qui maillent les campagnes. Bien qu’une prise de conscience ait émergé auprès des pouvoirs publics et des médias, les petites villes sont encore assimilées aux villes moyennes et les nombreux « plans » auxquelles elles peuvent prétendre semblent insuffisants.

Suite à mon mémoire de MASTER 2 dont le sujet portait sur les liens de complémentarité entre Montpellier et son arrière-pays, je me suis intéressée à ce problème du mal-logement en milieu rural afin de tenter de comprendre son origine. Très vite, il a été nécessaire d’adopter une vision plus globale étant donné que dans les petites villes, le mal-logement ne se résume pas seulement à l’habitation en elle-même. Il englobe également l’environnement urbain, le marché de l’emploi, la mobilité…. L’envie de réaliser cette thèse est née de ce constat. J’ai souhaité analyser les trajectoires de ces petites villes dans le but de trouver des pistes de restructurations possibles.

Le Bas-Languedoc (départements de l’Hérault et du Gard) et le bassin alésien sont mes périmètres d’étude et me permettent de confronter des constats et des intuitions aux réalités du terrain. Ces territoires m’ont semblé particulièrement intéressants car ils sont peu connus pour leur désindustrialisation au regard de l’économie touristique importante. De plus, les études récentes sur ce territoire sont peu nombreuses. Enfin, je travaille depuis de nombreuses années sur cette région, ce qui me permet d’avoir un regard plus expérimenté sur les villes analysées.

Cette thèse est réalisée en CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche). Ce format, dont la finalité est la recherche-action, permet d’avancer des pistes pour rendre les petites villes plus résilientes face aux changements qui les affectent. Je travaille en parallèle au sein de l’Agence d’urbanisme de Nîmes/Alès en tant qu’assistante d’étude et je réalise des missions pour  Alès Agglomération. Partenaire de cette thèse, l’Agence me permet d’être quotidiennement sur mon territoire d’étude et ainsi de mieux le comprendre.